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L’église romane a été bâtie au XIIème siècle, elle a été sévèrement endommagée au cours des guerres de Religion (clocher, voûtes).
La travée droite du chœur qui porte le clocher et l’abside en hémicycle ont été conservées.
A la Révolution, elle a été vendue 4 000 livres et est devenue magasin à fourrage et écurie. 
Elle est sous le patronage de Sainte Madeleine comme cinq autres églises du diocèse de Poitiers.

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Eglise Sainte-Madeleine côté sud

A l’extérieur, la baie axiale est encadrée de colonnettes à chapiteaux historiés avec pointes de diamant parallèles aux colonnettes et ornant l’arc au-dessus de la baie ; des colonnes engagées sont de part et d’autre de celle-ci.

On a gardé, dans le mur sud, les restes d’une porte romane, désormais murée ; on admirera l’archivolte avec moulure ornée de dents de scie, colonne et chapiteau à gauche, corbeau à droite, aux sculptures peu lisibles (trophées de chasse, personnages bénis).

A droite de cette porte murée, se trouve l’escalier
menant au clocher.

Vers le sommet de la tourelle, à droite, se découvre une belle coquille Saint-Jacques sculptée. Elle laisse supposer que les pèlerins qui allaient à Saint-Jacques de Compostelle s’abritaient et se reposaient peut-être dans l’église de Sciecq. L’église étant située sur une des voies secondaires de Saint-Jacques de Compostelle.

Les fenêtres côté nord et celle située derrière l’autel sont les plus anciennes.
Elles vont en s’élargissant de l’extérieur vers l’intérieur.
Un escalier de six ou sept marches est situé à leur base.
Ces marches sont typiques du XIIème siècle.

A l’entrée de la nef se trouvent à gauche les fonts baptismaux (cuve ovale), à droite le confessionnal.
La position des fonts baptismaux, près de la porte de l’église, signifie que le baptême est le passage à la vie avec le Christ, dans la communauté des chrétiens.

Les curiosités à voir à Sciecq

Sur le mur nord de la nef, se trouve une Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Thérèse de l’Enfant Jésus (1873 – 1897) était une petite carmélite de Lisieux morte à 24 ans, après neuf années de vie religieuse, béatifiée en 1923, canonisée en 1925, Docteur de l’Eglise en 1997. Image de la sainteté vécue simplement, au quotidien, elle est la patronne des missions.

Une statue de la Vierge Marie est présente dans la nef, côté sud. Elle a été acquise par des fidèles à Lourdes qui y avaient fait un vœux de retour rapide pour les prisonniers de la Seconde Guerre mondiale.

Deux statues du Sacré Cœur sont dans le chœur, l’une dans la niche de la piscine du mur sud de l’abside, l’autre à l’entrée nord de l’abside ; le Christ étendant les bras, tandis que son cœur est représenté au milieu de sa poitrine, selon un modèle fréquent, par exemple dans la statue qui
domine la ville de Rio de Janeiro.

La fête du cœur de Jésus a été instituée en 1856.

La statue de Marie-Madeleine, contre le mur nord de l’abside, correspond à l’habituelle représentation du patron de l’église dans le chœur. Madeleine tient un vase de parfum ou d’aromates.

La dernière statue du chœur est celle de Jeanne d’Arc, au mur sud, en face le Sacré Cœur.
Les églises du diocèse de Poitiers possédant une représentation de Jeanne d’Arc sont très nombreuses.

Jeanne d’Arc a été beaucoup priée, après la défaite de 1870, pour la libération de l’Alsace et de la Lorraine.

Marie-Madeleine

Jeanne d’Arc


L’église est de dimensions modestes : intérieurement 25 mètres de long et 6,70 mètres de large dans la nef et 5 mètres dans le sanctuaire.

La nef vue de l’entrée
La nef vue du chœur

A l’intérieur, les peintures du sanctuaire sont réalisées sous la prêtrise d’Eugène Bonnin (1867-78).

Les chapiteaux de la travée droite du chœur sont intéressants :

Combat de Centaures qui chevauchent à grande allure en décochant ses flèches sur des ennemis qui les poursuivent.

Tête de
bœuf tenue par les cornes par deux monstres.

Mélusine, femme poisson, se tressant les cheveux, à côté de son inséparable sanglier .

Les sculptures des autres chapiteaux représentent des animaux imaginaires et des feuillages.

Ciel étoilé choeur de l'église

La voûte céleste a été peinte par le prêtre Eugène Bonnin, curé de Sciecq de 1867 à 1878.

Le chœur
Phrase sur le mur nord du chœur

Dans le mur nord de la travée droite du chœur, à 4 m du sol on voit l’inscription : « F. CAILAV. P. Mil Vc XLV. F. de Lymoges »
Traduit par : « Caillaud P (prêtre) en 1545 F. de Lymoges ».
Cette inscription était vraisemblablement destinée à présenter un tableau ou une sculpture désormais absente.
De Lymoges est le nom d’une famille habitant ou possédant un fief à Sciecq entre 1485 et 1553.  

Le maître-autel tombeau est orné simplement du nom de Jésus en abrégé (IHS, pour Jhesus) entouré de rayons, avec une croix portant sur la barre horizontale du H. La pierre d’autel avec ses cinq croix de consécration est conservée.
Pour répondre au souci d’une meilleure participation des fidèles, un autel a été placé plus avant dans le chœur, pour les célébrations face au peuple, reprise de la pratique du premier millénaire autorisée par le concile de Vatican II (1962-1965).

Le seul vitrail encore présent dans l’église a été réalisé en 1876 par le peintre verrier Lucien Léopold Lobin. Il a été restauré en 2016 après avoir été retrouvé en morceaux dans les archives de la mairie.

Une protection grillagée a été installée devant la fenêtre du chœur à l’extérieur. 
Les trous de boulins d’échafaudages ont été conservés.

La sacristie, accolée du côté sud à la travée
droite du chœur, existait en 1811.

Elle a été reconstruite en 1952.

Documentation extraite

Les photographies ont été prises par Géraldine Parsonneau.

Consultable à la médiathèque

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